7e concert symphonique

Nicole Lizée : Concerto pour percussion et orchestre BLURR IS THE COLOUR OF MY TRUE LOVE'S EYES (première allemande) Gustav Mahler : Symphonie n° 5 en do dièse mineur Ce n'est pas pour rien que la Symphonie n° 5 de Mahler est au centre musical du film TÁR avec Cate Blanchett, dont on a beaucoup parlé, car cette œuvre entraînante n'a rien perdu de son actualité depuis plus de cent ans. Elle associe l'idée beethovénienne "des ténèbres à la lumière" à des principes de collage et à des idées de retour cyclique qui marquent nos discussions sur la durabilité. Le célèbre ADAGIETTO, avec ses sons de harpe, se dresse comme une fenêtre lumineuse dans un tourbillon sauvage de styles, de langues et de gestes les plus divers, allant des fanfares les plus éclatantes à la sombre marche funèbre - Beethoven vous salue ! - vont de pair. Gustav Mahler a dit un jour qu'écrire une symphonie signifiait "construire un monde avec toutes les ressources de la technique". Cela vaut également pour Nicole Lizée qui, comme Mahler, associe les techniques et les technologies les plus diverses. Son œuvre intègre des boucles des années 80 et les premiers gadgets électroniques qu'elle trouve sur YouTube et qu'elle recâble entre eux. Le cinéma joue également un rôle dans nombre de ses compositions. Dans son concert BLURR IS THE COLOUR OF MY TRUE LOVE'S EYES, très fermé et structuré en épisodes, la batterie n'est pas utilisée avec brio en tant que soliste, mais plutôt comme une roue dans un engrenage scintillant et en constante évolution. Pour cette partie, l'invité est le multi-percussionniste de renommée internationale Colin Currie, qui n'est pas seulement l'un des partenaires artistiques les plus proches du minimaliste américain Steve Reich, mais pour qui de nombreux autres grands compositeurs de notre époque ont déjà écrit.

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