Épique ! (pour Yikakou)

Nadia Beugré se souvient de son enfance dans Épique ! (pour Yikakou) de son enfance. Elle repense à l'endroit où elle se rendait souvent lorsqu'elle était enfant et jeune adulte : le village de son père - Yikakou. C'est là que vivait son arrière-grand-tante (aïeule) Gbahihonon. Gbahihonon était une femme forte et sage qui voyait l'avenir. Mais le village de Yikakou n'existe plus. Là où se trouvaient autrefois des maisons et des champs fleuris, tout est aujourd'hui envahi par la forêt. En compagnie de la chanteuse Charlotte Dali, Nadia Beugré entreprend un voyage personnel dans le passé. Les deux femmes essuient et effacent l'espace. Elles dessinent des traces, envoient des messages avec leurs corps et posent la question dans l'espace : qu'est-ce qui reste ici, qu'est-ce qui continue à dériver avec nous ? Elles préservent l'histoire de leur communauté et transmettent leur savoir sur plusieurs générations. Les deux artistes suivent dans Épique ! (pour Yikakou) les traces de femmes qui ont souvent été oubliées dans l'histoire. Des femmes sages comme Gbahihonon ou l'intrépide femme-buffle Dô-Kamissa. La performance de danse fait à nouveau entendre et voir leurs voix et bien d'autres voix oubliées.