Jaya The Cat - Live 2024

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Roots-Reggae, ska, punk rock : les trois ingrédients principaux du cocktail que Jaya The Cat mélange également sur son nouvel album "A Good Day For The Damned", qui sortira le 17 novembre, évoquent normalement plutôt des images de plages ensoleillées, de la décontraction cool de la Californie ou du moins de la brume étouffante de Floride dans l'esprit. Il est donc d'autant plus surprenant que le groupe dirigé par Geoff Lagadec et le batteur David Germain ait vu le jour à Boston, où le climat est plutôt doux.
En revanche, le fait que Jaya The Cat ait choisi en 2003 la métropole européenne d'Amsterdam comme nouveau quartier général et qu'il y ait diffusé son mélange de sons crémeux sur quatre albums jusqu'à présent, va aussi bien ensemble que la piña colada et le soleil des Caraïbes. Mais il ne faut pas croire que le groupe s'est trop fortement inspiré de l'ambiance détendue de la capitale néerlandaise. Car celui qui cherche un groupe live aussi explosif, changeant et dynamique dans le secteur du skapunk devrait avoir une loupe dans ses bagages - des centaines de spectacles entre des tournées de tête d'affiche à guichets fermés, des places en première partie de groupes comme les Beatsteaks, Less Than Jake ou Sublime et des représentations prestigieuses dans des festivals comme le Ruhrpott Rodeo, le Pukkelpop et le Lowlands sont une preuve suffisante de la puissance de feu musicale du quatuor. Sur le successeur de "The New International Sound Of Hedonism", sorti en 2012 et intitulé de manière programmatique, Jaya The Cat ne se montre pas seulement smooth en été, mais aussi avec un bord clair et une motivation politique. Sur cet album enregistré en un mois seulement à Berlin, Lagadec et sa communauté de fêtards ajoutent des morceaux de blues, de soul, de dub, de dancehall et de hip-hop aux parts changeantes de punk-rock bruyant, de licks de classic-reggae roots et de ska énergique. L'essentiel est que le résultat soit bruyant, qu'il ait du punch et qu'il fasse bonne figure dans toutes les fêtes. Grâce à leur diversité stylistique, les Hollandais d'adoption parviennent finalement à faire bouger les éternels râleurs et les puristes du genre, si ce n'est pour les faire skanker ou faire des tours dans la fosse. Cœur brisé, amour, politique, folie, optimisme : "A Good Day For The Damned" a tout ce que l'on peut souhaiter d'un disque skapunk entraînant et émouvant.

Support : Piñata Protest

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