Films

Série de films : Le plus bel homme du monde. Helmut Berger.

Mittwoch, 29.11.2023 / 19:00 - 22:00 h / Université de Fribourg - Institut de Biologie II/III : Grand auditorium de biologie (GHS)

Les femmes et les hommes étaient à ses pieds : Helmut Berger (1944-2023). L'aka-Filmclub consacre désormais une série de films à l'acteur autrichien récemment décédé.

Les femmes comme les hommes étaient à ses pieds : Helmut Berger (1944-2023). Dans les années 1970, qui ne manquaient pas de scandales et d'excès, l'acteur autrichien a élevé la grâce et la décadence, la dignité et la perversité à de nouveaux niveaux. Les cœurs battaient plus fort - et devaient finalement se briser. Helmut Berger n'est resté fidèle qu'à un seul homme : Luchino Visconti. Le réalisateur italien, qui trahit rapidement le néoréalisme au profit de représentations opulentes de la décadence, trouva en Berger sa muse. La carrière de Berger serait difficilement imaginable sans Visconti. Trois des quatre films projetés au aka en l'honneur de Berger ont été réalisés par le grand réalisateur italien.

Dans "Ludwig II", Berger incarne le roi bavarois des contes de fées avec de grands gestes et une excentricité maximale. Romy Schneider apparaît comme un personnage contradictoire de Sissi et donne à l'idéaliste Ludwig un contrepoint à la fois insolent et tragique. Le premier grand succès de Berger avec Visconti est encore plus provocateur : "Les Damnés". Ici aussi, la déchéance est au cœur du film : la famille d'industriels von Essenbeck tente de s'arranger avec les nationaux-socialistes, mais elle s'effondre. L'imitation pompeuse de Marlene Dietrich par Berger, qui suscitait l'admiration de Dietrich elle-même, reste inoubliable.
Dans "Violence et passion", Berger n'est pas moins charmant. Dans la rencontre plus que subtilement homo-érotique avec le grand Burt Lancaster, Berger prouve sa valeur.
Dans "Liberté", sous la direction d'Albert Serra, Berger joue le duc français de Valchen en 1774, un libre-penseur aussi bizarre que sexuellement surpuissant et prouve, même à la fin de sa carrière, sa volonté de briser les tabous.