Ami Warning & Band - Concert

Place debout // Ouverture des portes à 19h30

Ami Warning repart en tournée. Il n'a jamais été question de livrer un show pop parfait et scintillant, mais bien plus de l'authenticité et des arêtes qu'Ami et son groupe transmettent dès les premières notes et que l'on ressent immédiatement en tant qu'auditeur. Lorsque des grooves hip-hop lents se font entendre et qu'Ami commence à chanter, il est immédiatement clair que l'on reconnaît cette voix parmi des milliers d'autres, parfois éraillée et imparfaite, parfois profonde et douce.
Ami Warning a grandi avec la musique, déjà enfant elle assistait souvent aux concerts de son père et maintenant elle écrit ses propres chansons depuis plus de 10 ans et s'est déjà produite sur diverses scènes. (support Milky Chance, Phillip Dittberner, Suzanne Vega, coopérations avec l'Institut Goethe en France, en Norvège, au Canada et à New York)
Elle a produit et écrit sa dernière mixtape et a joué tous les instruments elle-même, on se rend vite compte qu'il ne s'agit pas d'une autre starlette manufactureuse de pop allemande, mais d'une vraie musicienne. Ses chansons parlent de moments que tout le monde a déjà vécus de cette manière ou d'une autre et qui, grâce à l'honnêteté sans filtre d'Ami, font parfois monter les larmes aux yeux et les font ensuite redescendre. En 2022, elle a reçu le prix des auteurs de musique de la Gema pour son style d'écriture individuel.

Du point de vue du genre, la musique d'Ami est multiple. On pourrait peut-être la classer quelque part entre Jack Johnson, la Henning May féminine et Tracy Chapman, même si les catégories sont en fait superflues. Pour se faire une véritable idée, il faut le voir, rien n'est trop répété, tout semble naturel. Lors de cette tournée, Ami et ses collègues de longue date (batterie, basse, guitare, clavier) présentent leur deuxième album en allemand, dont le titre correspond parfaitement à ce que l'on peut attendre en live, à ce sentiment que la musique d'Ami nous procure : un temps mort.

Support : tba

Photo : Stef Zinsbacher